• Cours, moqueries, solitude et amis.

    Bonjour/Bonsoir.

    Aujourd’hui ce sera un article « blabla » qui sera dans la rubrique « Billet d’humeur ». En effet, je ressentais l’envie de parler parce que mon parcours scolaire change beaucoup. Perturbation de plus pour une jeune fille stressée de tout…

    Cours, moqueries et ami. Voici un petit bout de mon histoire.

    J’ai toujours été une élève assidue, qui aime bien l’école, les cours, l’ambiance. De toute façon je m’adapte assez vite (ou je fais semblant de m’adapter pour ne pas qu’on me reproche certaines choses). La maternelle, nickel, de bonnes notes, des copains, des copines, des bobos, des jeux, et des maîtresses d’amour. L’école primaire, super, nouvelle école, nouveaux copains, nouvelles copines, j’ai rencontré Marie ma super amie que j’aime, premières disputes, premières jalousies, mon accident, toujours de bonnes notes, et toujours des maîtres et maîtresses géniaux.

    Me voici maintenant débarqué au collège ! Rebelote, nouvelle classe, nouvelles rencontres. J’affronte les plus grands, les moqueries, beaucoup d’insultes (pour mon cas beaucoup en 6ème, 5ème et 4ème). Je cherche mon look, encore trop bébé pour les 3ème. Je m’habillais avec des vêtements de couleurs, je mélangeais toutes les couleurs possible car j’aimais ça, et j’osais. D’ailleurs avec Marie, lorsqu’on se rappelle nos premiers moments ensemble, elle me dit souvent que j’étais un petit bonbon de toutes les couleurs. J’aimais que ma mère ma fasse des couettes et des coiffures originales avec des élastiques de toutes les couleurs. J’assortissais mes vêtements. J’adorais cette tenue que je qualifiais de « gothique-pop » parce que j’associais le noir et le rose fluo. Je mettais un bas noir et un haut rose fluo ou alors ma tenue entièrement noire que j’accentuais avec la tonne d’accessoires : des boucles d’oreilles en forme de fermeture éclaire rose, ou alors des nœuds (que Marie qualifie de nœud de p*te...). Avec des manchettes en résilles rose, des colliers et bracelets roses, vernis rose, élastiques roses et chaussures noires à détail rose. C’était mon look, je m’y plaisait, mais ça ne plaisait qu’a moi.. Je l’ai compris très vite. Je sais qu’il ne faut pas vivre pour les autres et vivre pour soi, mais les moqueries ça t’atteint à toi et pas aux autres, alors tu changes pour leurs plaire et passer inaperçue. Et c’est ce que j’ai fais. J’ai troqué mes belles couleurs, mes beaux accessoires contre des joggings, des baskets, les cheveux lâchés, plus de bijoux, et du noir la plupart du temps. Je ne me plaisais pas, parce que quitte à changer, je voulais un peu de marques. Mais ma mère est seule à m’assumer, mon père nous donnait encore un peu d’argent à cette époque mais c’était dur, alors je portais des vêtements donnés, de foire fouille, etc.. Mais je rentrais malgré tout, mieux dans le moule, alors j’ai fais cela pendant un an et demi. Je ne m’aimais pas. A côté de ça, j’avais des moqueries dues à mon physique, je n’aime pas tellement en parler, mais peut-être qu’un jour je m’exprimerai à ce propos. Puis, encore à côté, je n’avais pas de personnalité, ni de caractère alors je me faisais marcher dessus, et j’étais le petit chien qui suivait (j’ai eu là aussi, beaucoup de remarques désobligeantes à propos de cela et ça a duré 2-3 ans). Ma 6ème se résume à ça mais aussi à mes bonnes notes, j’étais fière malgré tout.

    Ma 5ème était comme la 6ème à peu près, peu de souvenirs (oui c’est un problème pour moi, j’oublie quelques périodes de mon enfance..) mais c’était pareil il me semble.

    La 4ème était encore une dure période où j’étais confronté aux moqueries directement en cours, dans ma classe. Deux petits malins, un gros que je déteste, et son pote avaient trouvé cool de me comparer à un personnage paranormal d’un film célèbre (qui à sa sortie en 1974 avait valu beaucoup de suicide) et ils me le crachait en pleine figure en cours, ou dans la rue lorsque je rentrais des cours. Le gros se faisait plus entendre, il avait moins peur d’insulter que son ami. C’était dur, et une période noire s’est fait ressentir, un mal énorme. J’ai pus tenir car j’avais commencé à beaucoup m’intéresser à propos du boys band très connu : One Direction. De 2011 jusque 2015 ils ont été une présence et un soutien permanent. D’autre oublie leurs problèmes avec drogues et alcools, et bien moi, c’était leur musique, leur vidéo, leur livre, les posters, les magazines... J’en serai à vie reconnaissante. Tous les week-end je pleurais la nuit. Quelque chose de très noir, je n’aime pas m’en souvenir, j’évite. En décembre de l’année de 4ème j’ai décidée d’aller parler au pote du gros qui m’insultait. Oui, comme je vous l’ai dit, ils étaient dans ma classe mais je n’ai jamais adressé la parole aux deux. Et un soir, j’ai trouvé Luke, le pote du gros sur Facebook. C’est ici qu’a commencé cette drôle « d’amitié ». Il s’est excusé des insultes, je l’ai pardonné. En manque de réelle attention amicalement parlant. Je me suis vite confiée et attachée. Beaucoup trop gamine, je parlais pour rien, pour dire des trucs débiles. J’en suis venue à relire mes premières conversations avec lui, et j’en ai des frissons tellement c’est ridicule, j’en reviens pas. Et lui, malgré ma gaminerie, était toujours là à répondre, tout le temps. Je ne sais pas si c’est sincère ou si c’est de la politesse mais il a toujours été là. Puis au fur à mesure du temps, j’ai grandis, avec lui, grâce à lui aussi inconsciemment. Il a un an de plus que moi, et est différent de moi. Il fume, il fait des soirées, il a pleins de potes, sort tout le temps, ne va plus en cours (bien que j’ai essayé de le convaincre d’aller en Pro), etc.. Il est différent mais pas tellement au fond. On s’aperçoit de plus en plus que certaines choses sont similaires chez lui et chez moi. Cela fait bientôt 3 ans je crois que l’on se parle, et on ne sait jamais vus, enfin, on se croise. J’ai dis qu’on se croisait parce qu’effectivement, il habite dans l’immeuble en face de chez moi, je passe tous les jours en dessous de sa fenêtre pour promener mon chien, et malgré cela, on n’a jamais prit le temps de se voir. Mais je ne pense pas que ce soit bien grave, c’est bien comme ça. On s’est prit la tête très rarement, pour rien, mais il ne revient jamais, alors c’est moi qui retourne vers lui, parce que j’ai besoin de m’expliquer avec lui et de lui raconter la blinde de choses. Et on se moque des gens (notre passe temps favori, on rigole beaucoup), il me demande des choses sur untel et unetelle, je fais de même. Je lui demande ce qu'il a fait de sa journée, qui il a vu, etc.. Il est très distant, mais je sais qu’il ne me laissera pas (enfin j’espère). Je lui dis souvent, mais il m’a fait grandir, il m’a accompagné dans de drôles de moments, et tout ça par messages. Nous sommes différents mais nous nous complétons parfaitement. Il a eu besoin de moi, comme j’ai eu besoin de lui. C’est le seul ami garçon que j’ai et j'y tient, vraiment. L’amitié fille-garçon j’y crois. Mais malgré tout ça, j’ai cette impression d’être seule à le ressentir, j’ai pas l’impression d’être si importante pour lui, parce qu’il est fort entouré. Alors j’arrête de lui dire qu’il est important pour moi de peur d’être ridicule, mais je pense qu’il le sait à présent. Enfin voilà. C’était pour raconter qu’un pire ennemi peut devenir un très bon ami. Et je ne regrette absolument pas d’être aller lui parler pour la première fois.

    Puis pour finir mes années collèges, la 3ème fut une année géniale, sans problèmes particuliers, c’est cette année que je me suis affirmée, que j’ai sus prendre mes claques pour les changer en leçons. Puis j’ai passée mon brevet, que j’ai obtenu, et mon histoire des arts (quelle corvée !).

    Et me voilà enfin au lycée, le lycée que je redoutais tant ! J’avais peur que se reproduise les mêmes choses qu’en 6ème, c'est-à-dire les remarques etc.. Mais à ma grande surprise, rien de tout cela. Personne ne fait attention à toi, chacun est avec ses amis, et on se croise sans forcément se regarder. Je pense que la maturité y joue là-dedans. Alors je me sens à l’aise de marcher dans les couloirs ce grand bâtiment. Mon problème cette année, ce sont les notes. Les résultats, la dégringolade. Mes moyennes générales à chaque trimestre ne dépassaient pas 9. Je ne m’en sors plus. Je me sens obligée d’aller me faire réorienter en Pro. Oui, obligée car pour moi c’est un vrai cauchemar, je n’aime pas me dire que je vais en pro, pour moi c’est humiliant car je sais que je suis capable de beaucoup mieux. (Attention, je ne dis pas que la pro c’est pour les nuls, mais je dis que c’est pas ce qui ne me correspond car aucun des mes métiers en tête ne font parti d’un cursus pro, et ça ne correspond pas non plus à mes compétences). Je me sens mal, pas à ma place, comme en trop. Je ne sais pas.. De plus, en pleine fin de seconde, début avril, ils ont décidé de m’envoyé en pro.. Comme ça, pour que je puisse commencer à m’habituer et me voilà en Pro gestion-administration et dans l’urgence de trouver un stage car c’est prévu dans le cursus pro. Je suis prise à l’espace culturel de mon E.Leclerc de ma ville, je n’y connais rien en gestion et encore moins en administration, mais bon. On verra bien ! Je vous tiendrai au courant si vous le voulez.

    C'est durant cette année aussi que j'ai vus qui sont là pour toi, et qui s'en foutent de toi. J'ai fais un grand ménage dans ma tête. Je suis contente d'avoir pris cette décision, parce que je m'aperçois que beaucoup de personnes sont fausses, et ne font rien d'autres que de profiter de toi. J'ai fais le compte, et seulement 3 personnes sont là pour moi, et sincères, je le sais. Le reste, c'est beaucoup de déceptions. Je pensais que ces personnes seraient toujours là pour moi, et qu'elles m'aimaient. Mais j'ai eu la triste réalité en face, rien de tout ça. Ils sont là, avec toi, parce que t'es leur seule connaissance, puis quand ça s'en trouve d'autres, et quand ça refréquente de vieux amis, tu n'es qu'une simple lycéenne, qui mange seule lorsque tes (vraies) amies qui ne sont pas dans ta classe n'ont pas les mêmes horaires, et passe tes récrés seule, mais c'est rien, parce qu'on s'en fout de cette simple lycéenne. Puis quand on ne va pas dans le sens voulu, ça froisse et ça te le fais comprendre. Alors t'es à l'écart et t'as mal. Mais tu souris et tout va bien. Les gens continuent à jouer de toi et à parler sur toi, et ils ignorent qu'au fond, tu as un cœur, et que tu souffres. Mais encore une fois, c'est pas grave, c'est toi qui a mal, pas eux. Et voici comment je me forge, les déceptions sont nombreuses, alors je les ai cumulées, j'en ai fais une grosse boule, je l'ai jeté trèèèès loin. Et je continue, même si des fois la grosse boule revient, mais je la renvoie toujours plus loin.

    Je voulais vous parler de mes années d’écoles, pour un peu changer des articles beauté et livres. Pour vous montrer d’où mon caractère s’est forgé, où j’en étais, pourquoi je suis comme ça, etc…

    J’espère n’avoir pas été trop ennuyante, ni trop longue dans mes textes.

    Merci d’avoir lu, merci d’être toujours là.

    .Elsa.Elsadorça.

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  • Commentaires

    1
    Samedi 4 Juin 2016 à 14:16

    Je ne suis pas douée pour réconforter les gens, je fais toujours une gaffe mais je vais essayer de laisser un commentaire ici. 

    Je veux juste te dire, que même si on se connait pas, même si on a pas d’affinités particulières, tu peux venir me parler, je serai là. Je ne peux pas te dire que je te comprends, que je sais ce que ça fait, non, je mentirai. Mais on a tous eu des problèmes, j'ai eu les miens avec les années écoles. J'en ai toujours d'ailleurs! ^^ Mais maintenant, j'ai réussi à voir les choses autrement. Fin bref, là je m'étale et je parle trop de moi! x) Voilà, je voulais juste te dire, que je suis là... On a pas besoin de se connaître en vrai, on a pas besoin d'avoir des souvenirs en communs, on a juste besoin d'être humain. Et je sais que tu l'es, comme moi. Alors, on se soutient. Parce que nous sommes tous humains. 

    Désolée pour ce commentaire! :) Courage à toi! 

      • Samedi 4 Juin 2016 à 16:14

        Coucouuu! Ton commentaire fait chaud au cœur. C'est adorable, vraiment. C'est exact, on a tous nos problèmes, ça fait parti de la vie après tout. J'ai réussis à voir les choses autrement aussi, selon les situations j'arrive à mieux les gérer, et c'est ce que j'appelle la maturité, le recul mais aussi l'expérience. Je vais beaucoup mieux, cet article donne sûrement l'impression que c'est un cri de secours, mais pas du tout, je voulais parler de qui je suis en général, et des soucis que j'ai traversé pour montrer qu'on peut être fort et remonter la pente quoi qu'il arrive. Cet article je l'ai fait pour aussi me prouver que j'étais quelqu'un de sensible, mais solide tout de même. Dans tous les cas c'est gentil vraiment, je serais moi aussi là pour toi, et pour tous ceux qui liront ça. Nous sommes humains et solidaires.

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